Selon une étude de l’OMECA parue en novembre 2021, trois cabinets sur dix prévoient d’augmenter leurs effectifs cette année (contre 53 % en 2021). Au total, d’ici 2025, l'ensemble de la branche de l'expertise comptable anticipe l’embauche d’environ 12 000 collaborateurs supplémentaires (ils seraient actuellement 145 000 en poste d’après cette même source).
Recrutement : mission impossible ?
A ces créations nettes d’emplois, s’ajoute la rotation naturelle moyenne – le turn-over est de 3 à 4 ans sur un poste. Au final, ce sont près de 27 000 embauches annuelles auxquelles le secteur va devoir procéder d’ici 2025. A cette demande soutenue participe le besoin d’élargir sa palette de compétences pour pouvoir proposer de nouveaux services comme ceux inscrits dans la loi PACTE.
La quasi-totalité (97%) des répondants à l’étude Fed Finance de 2020 faisaient état de difficultés à recruter les candidats dont ils ont besoin. On parle parfois de 10 offres pour un candidat potentiel ! Normal dans ces conditions que celui-ci prenne le temps de choisir. Et aux critères classiques comme le salaire ou la proximité s’ajoutent les conditions de travail, les chèques restaurant, le nombre de jours de congés, les rattrapages, les possibilités de télétravail… mais aussi la qualité de l’équipement informatique, et celle de l’organisation. Pour résumer : la concurrence fait rage entre recruteurs - qu’est-ce qui pourra bien les différencier et attirer les meilleurs ?
Une urgence : fidéliser ses collaborateurs
Quand le recrutement est difficile, la première urgence est de fidéliser ses effectifs ! Car ce qui est vrai à l’embauche se retrouve avec les équipes en place. La tentation d’aller voir ailleurs est bien présente : 74% des professionnels en poste se disent prêts à écouter des propositions d’emploi (FED Finance, 2020).
La qualité de vie au travail a pris une importance nouvelle après les mois de confinement et de home-office. Les questions de fond sont revenues à la surface. Quel sens a mon travail ? Vaut-il que je lui sacrifie ma vie personnelle ?
Le temps où l’on « ne comptait pas ses heures » parce qu’on était un cadre est derrière nous. La charge de travail, le confort du poste, la souplesse des horaires, la part donnée au télétravail figurent aujourd’hui au cœur des préoccupations. Les outils numériques sont de précieux alliés pour y parvenir, en particulier s’ils permettent d’alléger et de lisser la charge de travail.
L’automatisation du cabinet au service du bien-être des collaborateurs
Automatisation des tâches répétitives, outils collaboratifs, travail à distance, sécurité du Cloud… sont autant d’éléments qui contribuent au bien-être des collaborateurs, en leur évitant des tâches fastidieuses, des pertes de temps, des déplacements inutiles.
Ces outils doivent aussi répondre à leur besoin affirmé d’autonomie. Il ne s’agit pas seulement d’aller plus vite, mais aussi de faire différemment : les plannings, les méthodes de travail, l’organisation du temps de travail.
L’objectif est donc d’absorber les moments de stress ou, au moins, de contribuer à leur nivellement. On pense évidemment à la période fiscale, cette saison si particulière du métier comptable, où les collaborateurs du cabinet sont sur le pied de guerre ! A la charge de travail s’ajoutent les imprévus : absence d’un collègue, situation bloquée, urgences clients, interventions qui se prolongent et qui impactent les autres dossiers en cours….
Un outil de planification pour gérer les imprévus et limiter le stress de la période fiscale
Avec des plannings déjà très serrés, le moindre incident nécessite une redistribution immédiate des tâches pour tenir les échéances. Mais les collaborateurs acceptent mal désormais que la seule réponse proposée consiste en heures supplémentaires, le soir ou le week-end. Car des outils existent pour gérer ces imprévus, et ils ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas utilisés pour les soulager.
Reposant sur l’IA et le machine learning, proposé en mode Saas, Beeye gère les plannings et les plans de charge. Il segmente les missions en blocs de tâches homogènes, évitant ainsi de dilapider les ressources rares, celles qui peuvent bloquer la progression d’un dossier. A partir d’une description précise des tâches et des compétence disponibles, Beeye produit ainsi le meilleur scénario de travail… et le recalcule à tout moment, par exemple si une ressource vient à manquer.
La souplesse ainsi introduite dans l’affectation des tâches et des dossiers, est partagée en temps réel avec l’ensemble de l’équipe, qui constate au passage les gains de temps induits et peut les apprécier. En plus de gains d’au moins 20 % sur la productivité globale du cabinet, une telle solution contribue concrètement au confort des collaborateurs, qui peuvent alors s’impliquer au mieux, et surtout sans arrière-pensée négative sur la qualité et l’équité du partage du travail.
7 pistes à suivre pour fidéliser ses collaborateurs :
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Quand commencer ?
Aucune raison d’attendre de développer de nouvelles missions pour travailler sur l’allocation optimale des ressources : cette règle peut s’appliquer dès aujourd’hui dans le cadre des missions traditionnelles du cabinet.
Comment vous y prendre ? Alors que les modules de gestion interne des logiciels de production sont rarement optimisés, vous pouvez sans doute utiliser Excel. Mais pourquoi ne pas utiliser un logiciel dédié à ces problématiques, comme Beeye ? Pour en savoir plus sur les fonctionnalités de l’outil :
Si vous avez des questions sur l’organisation des cabinets, qui pourraient faire l’objet d’un prochain article, n’hésitez pas à nous les poser à cette adresse.
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