Dans notre ère de performance et de compétition, tout le monde semble être en proie au stress. Bonne nouvelle, de récentes études prouvent que le stress n’est pas mauvais en soi. Voici donc comment tirer profit de ce mécanisme naturel pour augmenter sa performance.
Le stress est souvent vu comme négatif et ayant des impacts néfastes sur la santé. Mais il pourrait en être autrement. En effet, il se pourrait bien que ce ne soit pas le stress qui soit néfaste, mais bien la perception de celui-ci. Un stress élevé et la perception que le stress impacte la santé mènent à un risque accru de mortalité prématurée.
En fait, la réaction physiologique au stress ne sera pas la même selon notre perception du stress. Lorsque le stress est vu comme un élément positif qui permet de mieux faire face aux défis, les effets négatifs du stress ne se font pas sentir. C’est qu’en situation de stress, notre cœur bat plus vite, ce qui n’est pas mauvais en soi. Mais les recherches indiquent que la vasoconstriction des artères qui est très dommageable à long terme ne se produit que lorsque la perception du stress est négative. Lorsqu’il est vu comme un élément positif, cette vasoconstriction ne se produit pas, ce qui rend la réaction physique au stress beaucoup plus saine.
Réévaluer le stress est une stratégie qui permet d’améliorer notre réponse au stress. Cette stratégie consiste à penser au déclenchement du stress comme étant un outil qui aide à maximiser la performance. Ce recadrage permet de briser le lien menant à des réactions physiques négatives, et mène notamment à l’amélioration de la performance.
Les études qui comparent des amateurs et des professionnels (que ce soit des musiciens ou des sportifs) ont relevé que les professionnels ressentent autant d’anxiété que les amateurs. La différence réside dans leur interprétation de cette anxiété. Alors que les amateurs croient que le stress est nuisible, les professionnels se sentent énergisés par celui-ci, et le stress les aide à se concentrer.
⁂« The greatest weapon against stress is our ability to choose one thought over another. »
William James