Statu Quo: Quel coût pour les entreprises ?

Statu Quo: Quel coût pour les entreprises ?

Paul Guitou--Berlion - 27 févr. 2018 09:21:51

Gestion du temps Bonnes pratiques

Statu Quo et inaction: quelles causes ?

Tout d'abord, il est bon de pouvoir identifier les situations de statu quo pour bien pouvoir les traiter.

Pour ça, trois causes typiques peuvent vous aider à reconnaître cette situation.

La première serait le manque de visibilité sur la valeur ajouté d’un outil ou d’une innovation. Sans une vue claire sur le retour sur investissement, comment passer le cap ? Pour remédier à ce manque de visibilité, un calcul objectif et pragmatique en lien avec votre activité peut être indispensable.

La deuxième serait lié au manque de maturité dans la gestion de projet et dans la gestion de portefeuille dont certaines organisations peuvent souffrir. Dans un tel contexte, un changement de paradigme peut déstabiliser encore plus l’activité s’il n’est pas lié à une gestion du changement rigoureuse.

La dernière, c'est le manque d’implication de la direction dans la prise de décision. Gagner en visibilité sur les opérations de ses équipes peut permettre d’éviter cette immobilité et de faire ressortir les problématiques plus facilement.

Comment savoir si le statu quo m’est néfaste ? 4 signes avant-coureurs

Voici quelques-uns des signes avant-coureurs d’un statu quo pénalisant, afin que vous puissiez plus facilement identifier cette situation, et justifier la mise en place de nouveaux outils pour remédier aux problèmes engendrés.

De mauvaises habitudes de révision

Un symptôme qui rend compte d’un manque d’efficience dans les processus de gestion de projet : une mauvaise gestion de la révision de documents. La multiplication des révisions augmente le risque d’erreurs dans le rendu des livrables, avec des envois de versions antérieures, des révisions effectuées sur de mauvaises versions, etc.

Prendre en compte cet enjeu dans la gestion de vos procédés, c’est permettre à vos équipes d’augmenter la satisfaction client.

Des pratiques de communications différentes

Sujet clivant lorsque l’on aborde la question générationnelle dans notre gestion de la communication.

Le statu quo, c’est aussi laisser perdurer des écarts de communication qui ralentissent votre activité : délai dans les rendus, gestion hasardeuse de la capacité ou manque de motivation des équipes peuvent être autant de signes que la communication comporte des lacunes. Cette problématique est d’autant plus accentuée par la génération des milléniaux ou « génération Y » ayant un besoin croissant de communication et notamment sur la fréquence des feedbacks.

Des canaux de communication bouchés

Outre les manques de communication, ce sont parfois les canaux eux-mêmes qui sont inadéquats ou bouchés. La surinformation, si l’on considère les spam, les mails de promotion, etc. peut rendre votre communication inaudible.

Afin d’y remédier, il faut cantonner l’information sur les projets et les ressources dans un outil de gestion de projets et de ressources pour éviter l’éparpillement de l’information.

En conclusion, sélectionner le bon canal pour y partager la bonne information.

Un niveau de connaissance daté

Les bonnes pratiques évoluent et une veille sur les innovations en termes de recherche, d’outils, de processus est indispensable. Chercher à connaitre les solutions d’avenir c’est déjà casser le statu quo en envisageant le futur.